En janvier, sans crier jour 17: Qu'est-ce qui vous met en colère?

Je suis en train de lire ce petit guide de 10 étapes pour transformer la colère dans l'intérêt de tous, coécrit par S. Klein et N. Gibson, à la suite du livre "Nous arriverons à nous entendre" de l'excellent Marshall B. Rosenberg, où il explique que les conflits se règlent très facilement si l'on commence par identifier les besoins non satisfaits de chaque partie en conflit. 

Voici une phrase qui résonne en moi depuis tout à l'heure, qui se trouve dans la troisième étape: Assumer ce qui nous appartient. Je cite:

"Gardons à l'esprit que nous n'éprouvons jamais aucun sentiment 'à cause' des actes des autres. [...] Nos sentiments nous indiquent toujours si nos besoins sont satisfaits ou non. La colère arrive lorsque nous nous focalisons sur ce que l'autre 'devrait' ou 'ne devrait' pas faire [...] . Quand nous nous apercevons que nous n'avons pas été traités d'une manière qui satisfait notre besoin de respect, nous pouvons nous sentir blessés, effrayés ou déçus, mais si nous éloignons de notre esprit les pensées contraignantes, ('il faut') et les jugements réprobateurs ('l'autre a tord'), nous ne ressentirons pas de colère."

Par rapport à mon message d'aujourd'hui, avec l'exemple de ma fille qui fait son lacet trop lentement, cette phrase ci-dessus me rassure énormément. J'ai le sentiment qu'elle m'offre ma solution. 

D'abord, je procède à l'identification du besoin non satisfait lorsque les enfants ne réagissent pas assez vite: je peux faire cela en mettant d'abord un nom sur le sentiment qui m'anime, en choisissant dans une petite liste à la fin du livre. Je me donne le choix entre frustrée, irritée, ennuyée. Et cela parce que mon besoin d'ordre n'est pas comblé. 

Bien ... et maintenant? dois-je combler ce besoin pour une prochaine fois ou dois-je juste accepter que ce ne puisse pas toujours être le cas? Car enfin, c'est vrai, j'ai un grand besoin d'ordre, mais seule avec trois enfants, les efforts sont bien trop grands pour que l'ordre soit toujours au rendez-vous. C'est peut-être là que je dois me laisser conseiller le principe du 'lâcher prise'. 

Je suppose que je dois lire les étapes suivantes pour répondre à cette question. Donc suite au prochain numéro.