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Devenir bienveillante (avec mes enfants - et moi-même) ………. en 21 jours
19 février 2015

En février, le coucher. Jour 19, Pourquoi le coucher est-il si difficile?

J'ai plusieurs certitudes:

La numéro 1: je n'aime pas aller me coucher non plus. Pourquoi? je ne sais pas moi-même. Sûrement cette sensation de ne pas avoir fait tout ce que je voulais ... ce besoin d'accomplir quelque chose, de faire quelque chose de cette journée ... ce n'est pas nouveau, cela a toujours été, même lorsque je travaillais et n'avais pas d'enfant (car je vois déjà venir les bons conseils du genre "pourquoi tu trouves pas un travail") .

La numéro 2: Je me sens stressée à l'heure de coucher mes enfants. Pourquoi? Parce que je sais que ça peut être un moment de conflit, alors que j'aimerais que ce soit un moment où on raconte une histoire, on se fait un câlin, on se dit des je t'aime ... et on éteint!!! A moi le calme, la tranquillité, la solitude! 

La numéro 3: Ils ressentent de l'angoisse. Selon certaines théories, ce serait une angoisse due à l'assimilation du sommeil à la mort. Comment savoir? 

Ce n'était pas toujours comme ça. Lorsque mon grand était petit (il n'était pas grand - ok je sors) , Il n'y avait aucun problème pour le coucher le soir. Ni pour la sieste d'ailleurs. Il ne rechignait pas et s'endormait comme une masse. Vers 2,5 ans il y a eu des ajustements à faire à cause des siestes, mais une fois le rythme trouvé, pas de problème.

Lorsque ma fille est née, mon grand avait 3 ans pile. Et là, la cata: elle hurlait pour tous les dodos, et lui voulait s'endormir dans notre lit. Peut-être que c'est là que j'ai commencé à stresser pour l'heure du coucher. 

Mais plus tard encore, lorsqu'elle a eu un lit duquel elle pouvait se lever seule, là c'est sûr, l'heure du coucher est devenue un cauchemar. Cela a coïncidé avec notre déménagement à Singapour, elle avait 2 ans et lui 5, elle se relevait sans cesse et lui demandait à ce qu'on s'allonge près de lui, pour moi c'était juste infaisable. Jusqu'à il y a quelques mois je me suis vraiment arraché les cheveux pour que mes enfants aillent se coucher sans que je reste avec eux des heures dans la chambre.

Finalement c'est vrai que si je regarde en arrière, il y a un énorme progrès de mes enfants au niveau du coucher, surtout au vu des expériences traversées (déracinement géographique et absence du père notamment). Mais tout de même, ils rechignent toujours. Est-ce moi qui leur transmets mon angoisse du soir? Peut-être ressentent-ils que je souhaite me débarrasser d'eux le soir, tant je suis impatiente de me retrouver un peu au calme.

Je me souviens, alors que je n'avais encore que mon premier bébé,  attendre toujours impatiemment qu'il se réveille de ses siestes pour pouvoir passer du temps avec lui. Plus tard, lorsque ma fille était juste née, je me souviens que j'étais contente que mon grand de 3 ans aille se coucher si tôt, à 19h, cela me laissait 1h complète seule avec mon nouveau bébé. Aujourd'hui il est clair que la personne avec qui je veux passer du temps le soir c'est moi et ils ressentent peut-être cela comme un rejet envers eux. 

A méditer.

Je suis convaincue qu'avec un peu de préparation et d'organisation je pourrais obtenir des couchers calmes, confiants,  et sereins. Je ne comprends pas pourquoi je n'y arrive pas

Dans tous les cas, demain je reçois le livre d'E. Pantley "The no-cry solution for toddlers and preschoolers", j'attends beaucoup de la lecture de ce livre, je vous tiens au courant ici dès que j'ai la solution miracle. 

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Devenir bienveillante (avec mes enfants - et moi-même) ………. en 21 jours
  • Seule avec mes trois enfants, je souhaite progresser vers la bienveillance en mettant en place une habitude après l'autre, et en nous donnant chaque fois 21 jours pour l'intégrer. Les commentaires et partages de vos expériences sont les bienvenus.
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